Hivernale au puit des choucas de la Tanne des mineurs
Après une pause équipement de spéléo, nous continuons en ski en direction du col d'accès à la Tanne des mineurs.
Nous suivons la vire et 20 m plus loin, installons une corde pour descendre la falaise. Phil tombe de suite sur la seconde entrée de la tanne des mineurs.
Alors nous installons encore une corde 20 m plus loin, et descendons la falaise. Bingo : on tombe sur un gouffre. L'équipement se fait à coup de sangle sur les arbres.
Ce n'est que dans le gouffre que nous trouvons de la roche solide. Le puits est incliné, en plusieurs ressauts.
Nous faisons la jonction avec la Tanne des mineurs, par la cheminée des choucas.
Le retour se passe très bien; la montée en peaux de phoques est agréable malgré le bizarre. Nous nous pressons pour chopper le dernier train de 16:10
Photos et vidéos : Phil, Patrick
We Spelalpi, 03-04 juin 2023 – CAS Jaman/Spéléo club de Naye – Rochers-de-Naye
Récit de sortie d'initiation à la grotte du Glacier, par Alexandre, membre du CAS Jaman
Ce dimanche 4 juin 2023, nous nous réveillons au Chalet des spéléologues, situé dans la magnifique combe de Naye. Dehors, il fait beau, du soleil et 2-3 nuages. Nous décidons de prendre notre petit déjeuner devant le chalet afin de profiter de la belle vue sur la combe et les préalpes fribourgeoises. Notre but du jour est la visite de la grotte du Glacier située « somewhere on the Rochers-de-Naye ». Avant d’explorer la grotte, nous effectuons des exercices de remontée et de descente sur corde sur un pylône du téléski de la combe (datant de 1937). Version spéléologie il faut savoir faire du Croll ! Puis, nous enfilons nos combinaisons style guerre des étoiles, flashy, et bien stylées. Enfin bref on est sur notre 31, vraiment confort, pour aller visiter la grotte du Glacier en boucle (véritable labyrinthe de tunnels). Après 15-20 min de marche environ, nous accédons à l’entrée inférieure de cette fameuse grotte. Elle est gardée par une petite armée de moucherons et un mur de neige. Nous allumons nos lampes frontales (certains ont un outil ancestral : la lampe à acétylène), et avançons en file indienne. Après quelques virages ou l’on rencontre des catadioptres pour nous guider, nous arrivons au lieu dit : le Nid d’Aigle, notre point de départ. Petite anecdote : le Nid d'Aigle est une ouverture dans la falaise, à travers laquelle s'accumule la neige à l'intérieur de la cavité. En 1983, le névé du Nid d’Aigle a été skié ! L’excitation de descendre dans les entrailles de la terre se fait sentir. Nous nous enfilons dans une succession de galeries, de trous, de méandres et d’étroitures. Nous faisons des rappels (un P10, un P15 et un P35) et de la remontée sur corde (Croll, Jumar, longe). Pour avancer, nous nous contorsionnons, grimpons en opposition mais aussi rampons (dans la glaise). Tout le corps est utilisé pour progresser dans cet environnement rocheux et fantastique. L’ambiance est là. La lumière de nos frontales éclairant l’obscurité permet d’entrevoir et d’apercevoir les volumes variés de notre environnement karstique mais aussi les nombreuses spécificités géologiques super intéressantes pour un néophyte : concrétions de calcite, gours, une grande salle appelée Cathédrale, des cavités secrètes et tant d’autres spécificités que seuls les spéléologues connaissent. Heureusement que Philippe, Manu et Maud ont un sens aiguisé de l’orientation, car dans ces galeries, il est facile d’y perdre le Nord. Après des heures d’exploration et d’admiration dans cette merveille de la nature, nous entamons le retour en empruntant un autre chemin qui nous fait revenir au point de départ (le Nid d’Aigle) : nous remontons la galerie des Sources. Nous sortons par l’entrée supérieure de la grotte. Dehors, le ciel gronde. Nous sommes tous heureux mais il est temps de rentrer et de se mettre à l’abri. Cette superbe sortie spéléologie se termine par un bel apéro au chalet. Merci à tous pour ce fabuleux week-end riche en découvertes et en partages. Plus précisément, merci à Maud et à Philippe, pour avoir proposé cette discipline comme sortie CAS, pour la planification de la course, le partage de vos connaissances en géologie et en spéléologie, la découverte de votre passion et les émotions qui en découlent. Je trouve que la spéléologie illustre le courage et la détermination mais aussi l’esprit d’aventure de ces explorateurs qui défient les profondeurs de la terre pour y découvrir les merveilles cachées.Alexandre, le 05 juin
Participants : Kévin, Philippe, Maud, Manu et Alexandre
Samedi 03 et dimanche 04 juin 2023 - we Spelalpi SCNaye/CAS Jaman
Histoire du blaireau qui voulait voir le ciel...
Le blaireau sentit la terre se réchauffer. Son corps sortit de la torpeur de l'hibernation. Il s'ébrouat. Le blaireau était heureux d'enfin pouvoir aller mettre son nez dehors, de voir la lumière et le ciel et d'entendre les autres animaux... la vie quoi !
Prudemment, le blaireau
sortit la tête du terrier. Ses yeux s'habituèrent à la luminosité.
Il écouta et observa : les cris des marmottes, les piaillements
des choucas, les roucoulements des lagopèdes et les « coucou,
coucou... ».
Devant lui, l'arête des Gais Alpins se dessinait dans le ciel bleu. Il la reconnaitrait entre toutes. Il est chez lui. Tout l'été, il parcourt les combes au pied des falaises calcaires. Il en connait les moindres recoins et souterrains.
Au sommet de l'arête, un chamois, fièrement, se dressait et semblait défier le vide. Quelle majesté ! Ah, si seulement le blaireau pouvait lui aussi escalader ces rochers. D'en haut, il pourrait contempler les combes de toute leur longueur, et peut-être même apercevoir le lac, les sommets à 3000 mètres et plus ? Mais les rochers acérés ne sont pas un terrain de jeu pour les blaireaux...
Le blaireau sursauta. Un petit caillou venait de rouler dans son terrier. Il dressa la tête. Un chamois se tenait sans bouger au-dessus de lui. « Bonjour blaireau. As-tu bien dormi ? », dit-il. « Bonjour chamois. Tu m'as surpris. Oui, je viens de me réveiller et j'admirais tes copains chamois qui traversent l'arête. Ce doit être rudement beau de là haut ?! S'il te plait, serais tu d'accord de m'y emmener ? ».
« Un blaireau sur l'arête des Gais Alpins ?! On aura tout vu ! Mais pourquoi pas. »
Le chamois emmena son ami le blaireau au début de la première escalade. Il le relia à lui par une corde afin de le préserver d'une chute qui pourrait lui être fatale. Le blaireau admira avec quelle aisance le chamois pouvait bondir de rocher en rocher, comment il parvenait à s'accrocher aux aspérités de la montagne. Leste, rapide, il enchaina les pas et les sauts avec une facilité déconcertante. « A toi ! » cria le chamois au blaireau, qui n'était plus tout à fait certain de vouloir grimper sur ces cailloux. Quelle folle idée. « Bon, j'y suis, j'y vais » se dit-il.
Les petites pattes du blaireau avaient du mal à saisir les recoins de rochers pour se hisser. Ses ongles ripaient. Son corps dodu se glissait difficilement dans les cheminées. Plusieurs fois, il glissa et retomba...aie. Heureusement, le chamois était vigilant, et la corde se tendait et retenait le pauvre blaireau dans sa chute. Tenace, le blaireau s'accrocha. Il compris comment passer d'un rocher à l'autre, comment attraper les anfractuosités dans la paroi, comment utiliser les appuis de ses quatre pattes afin de s'élever vers le sommet. Le blaireau était tellement concentré à sa progression qu'il ne pensait plus à son objectif. Soudain, il sentit le vent lui fouetter la truffe. Son horizon s'ouvrit subitement, immense. Il venait d'atteindre le sommet ! Il en eut le souffle coupé. « Comme c'est beau ! ». D'un regard il embrassa toute la combe. Il dominait les prés et les chemins, et les chalets. Il pouvait compter les vaches d'alpages, surprendre les marmottes courant d'un terrier à l'autre. Certains choucas, même, passaient en-dessous de sa hauteur. Quelle beauté ce paysage. Quel bonheur cette sensation de surplomber le monde et quelle fierté d'avoir gravit cette montagne. Le blaireau ne regarderait plus jamais les Gais Alpins de la même façon.
« Chamois, tu m'as fait cadeau d'un immense bonheur en m'ouvrant la voie sur cette arête. Les rochers et parois sur lesquels tu déambules avec tant d'aisance sont majestueux. La vue du sommet de tes montagnes est irremplaçable. Mais sais tu que ces belles montagnes rocailleuses et verdoyantes recèlent aussi de merveilleuses richesses souterraines ? Laisse moi, à mon tour, te faire découvrir un domaine qui t'est inconnu ». Le chamois, curieux de nature, ne se le fit pas dire deux fois. Il suivit le blaireau.
Le blaireau choisit une galerie dans laquelle le chamois pourrait facilement s'introduire. La Grotte du Glacier n'a pas de secret pour lui. Ce sera idéal.
Rapide dans son terrain de jeu préféré, le blaireau se faufila et disparu après le premier contour de galerie. Le chamois n'était pas très rassuré : il fait froid, humide et sombre et en plus, c'est boueux ! Hardi, il s'enfonça plus avant dans la montagne sur les pas du blaireau. Il le retrouva un peu plus loin. A côté de lui, une corde pendait du plafond. Elle venait de nulle-part...du noir ! Le blaireau rassura le chamois. Il lui expliqua le maniement des bloqueurs. Vaillant, le chamois ne se laissa pas impressionner. Il entama la remontée sur corde et s'enfonça dans le noir, un peu intimidé quand même par ce milieu, pour le moins surprenant. Le chamois suivit les recommandations de progression. Il avait pleine confiance en son ami le blaireau. Au fur et à mesure de son élévation, avec surprise, il découvrit les attraits de la grotte. Le parterre boueux qu'il avait quitté faisait place à de merveilleuses concrétions de calcite, dessinant des renflements de mille formes. Par endroit, l'eau avait construit des petits bassins à l'eau limpide. Par là, une mini cascade sourdant de derrière un rocher. Par ici, une paroi blanche immaculée comme de la neige. Le chamois s'élevait sur la corde, fasciné par ce monde qui lui était inconnu auparavant. Au sommet de la cheminée qu'il remontait, il revint de ses rèveries et s'arrêta au départ d'une nouvelle galerie. Le blaireau le rejoint et le devança dans le boyau. Avec ses grandes pattes, le chamois était malhabile. Il lui fallait bien plus se tordre pour faire progresser son long corps. Attentionné, le blaireau l'encourageait et le conseillait. « Et voici une autre corde qu'il faut à présent descendre ! Dans quelle aventure me suis-le laissé entraîner ? » pensait le chamois. Un peu plus loin, il ne regretta pas sa persévérance : le petit boyau faisait maintenant place à un grand puits, profond et large, et dessiné sur ses bords par de magnifiques stalactites. Par la voix, le blaireau sonda la grandeur de l'endroit. Quelle sonorité ! On se serait cru dans une cathédrale. Et tout ça creusé par l'eau. Là, le chamois était un peu impressionné. Le blaireau savait-il vraiment ce qu'il faisait ? Il était bien à son affaire. Sous terre, il s'y sentait, probablement aussi bien que le chamois sur son arête. Accroché à la corde par son descendeur, il s'enfonça dans les profondeurs terrestres. Et là encore, suspendu dans le vide, le chamois fut ébloui par les sculptures souterraines. Il freina sa descente afin de profiter plus longuement de l'émerveillement. La suite fut moins glorieuse pour le chamois. Il fallut ramper dans une galerie basse et boueuse, enjamber des blocs glissants pour enfin s'extraire du boyau et pouvoir enfin déployer les pattes. Dans cette grande salle, une dernière surprise nous attendait : une stalactite de glace sortie d'une fissure du plafond formait une colonne s'évasant sur sa base. Son aspect lisse et translucide contrastait avec les rochers.
Le blaireau et le chamois ressortirent de la grotte du Glacier. Quel plaisir aussi de retrouver le grand air et la lumière... et l'arête des Gais Alpins.
Cet échange de connaissances et de compétences fut fantastique. Deux courses : accompagner puis se laisser accompagner. S'émerveiller de nouvelles découvertes et émotions. Peut-on être blaireau et chamois à la fois ?
Merci à tous
Phil, le 05 juin 2023
Blaireaux : Maud, Manu, Philippe
Chamois : Alexandre, Chantal, Maud, Kevin, Sybille
Expé Puits des Squelettes - 23.10.2022
JM, Patrick, Laurent D, Phil
Encore une belle expé au Puits des Squelettes. Explo au-dessus du massif concrétionné des Parapluies. Au terme d'une belle escalade de Jean-Marc, découverte d'une galerie amont concrétionnée (30m de développement) : la Galerie de la Herse. Également, désobstruction au tic-boum dans la pointe Sud, là où se perd l'actif : progression dans un joli méandre de roche (suite du méandre Noir-et-Sable) jusqu'à une gouille ....argileuse et terminale. Les deux avals connus (lac des Folias et le nouveau méandre) semblent donc se heurter, à la même profondeur de -200, sur une couche de terrain imperméable. Restent donc les amonts à explorer...
Phil
Exercice spéléo-secours Région 2 - RdN - 03.04 sept 2022
Participation de jean, Amandine, Laurent et moi. 15 personnes au chalet.
L'exercice se déroule dans la grotte du Glacier, réseau des puits. Le soir, fête et choucroute du responsable chalet. Le lendemain, exercices techniques autour du chalet.
Phil
WE RdN 20-21.08.2022
Patrick, Cyril, Maud, Thomas, Phil
. samedi : M, Th, Ph au PdS : prospection et escalade dans la pointe Nord, à -180, mais rien de nouveau sous le "soleil". Cyril et Patrick sont allés miner aux gouffre des Excentriques. Le soir, fondue et musique au chalet.
Sur la crête des RdN
. dimanche : poursuite du minage aux excentriques par les deux mineurs fous. Maud et moi sommes parvenus, enfin, à accéder à la grotte du Casque. Jolie petite cavité concrétionnée. Nous avons fait une escalade mais ça queute... Pas d'espoir de découverte de ce côté. Encore un super we.
Grotte du Casque
Phil
Mini camp SCNaye-SCPF du 01.07 au 03.07.2022
Participation de 15 personnes : SCNaye, SCPF, SCNV, et collègues d'Amandine en provenance du Jura.
Thomas, Maud, Manu, Amandine, Jean, Jean-Marc, Patrick D, Eline, Kleber, Simon, Claudio,
Rachel, Cyril, Phil et Rémy.
. Durant le séjour, il y eut 3 expés au PdS. Nous nous heurtons toujours à la profondeur de -200. La galerie des Folias se termine sur un petit lac de 6-8 m de long. Les jurassiens se sont mouillés afin de confirmer qu'il n'y a pas d'issue. Nous n'avons pas trouvé de passage shuntant la couche imperméable. Une jonction a été forcée entre les 2 pointes : la galerie des Boulettes (étroite+).
Lac des Folias
. Grotte du Glacier : initiation
de Rémy Brousoz, notre journaliste. D'autres ont parcouru la boucle
«P35». D'autres encore ont fait la via ferrata.
. Creuse au gouffre du Bois-Gentil (Naye-d'en-Bas) : nous avons enfin passé l'obstacle et... avons abouti dans la galerie déjà connue. Mais d'où provient donc cet incroyable courant d'air qui fait tant fondre la neige?! Pour le savoir, il faudra descendre dans le trou en hiver... A suivre.
Et bien sûr, la fête au chalet !
Phil
72ème anniversaire du Spéléo club de Naye – Vallorbe – Samedi 28 mai 2022
La fête des 70 ans avait dû être annulée à cause du Co...machin. Nous voici donc à 72 !!
Au programme : visite de la Galerie semi-active aux Grottes de Vallorbe, qui mène au siphon des Blocs. Puis agapes au restaurant de La Source.
La fête fut très appréciée par tous. Il y a eu beaucoup d’émotions. Rendez-vous compte, certains membres s’étaient perdus de vue depuis plus de 45 ans!
Nous avons vu que les « anciens » ont vite retrouvé le « feu » de la spéléo. Que ce soit pour grimpatouiller dans les grottes ou lors des discussions.
Le restaurant de La Source fut un bon choix : repas bien apprécié et accueil/organisation pour notre fête, avec beaucoup d’arrangements et de souplesse.
Dans les chiffres :
. 24 personnes pour la visite des grottes de Vallorbe jusqu’au siphon n°1 (sauf 2 pers, arrêt plus tôt, pour qui cela était un peu trop dur…).
. 28 personnes à l’apéro
. 25 personnes au repas
Anciens
membres présents : Serge Lamboley, Michel-Olivier Looser, Serge
Guillod, Alexandre Sahli, Pascale Robinson, Daniel Masson,
Pierre-Marie Calandra, François-Claude Mamin, Daniela Spring,
Patrick Reymond, Nicolas Simond, Ruth Salto-Burki, Yves Ribordy,
Diana Almirall. Et les personnes accompagnantes. + Manu, Laurent, Marco, Alex, Jean-Charles, Philippe.
Daniel Masson et Alex ont fait de superbes et émouvantes projections de photos et documents. Daniela Spring a fait une intervention.
Merci à tous les membres du spéléo club qui ont participé à l'organisation et au déroulement de cette fête.
« La spéléologie est une passion. Votre présence, aujourd'hui, en témoigne. La spéléologie, c'est l'exaltation de l'exploration et de la découverte ; c'est la camaraderie sincère et la confiance mutuelle qui lient les membres d'une équipe. Se connaitre soi et mieux connaitre les autres pour assurer la sécurité et le merveilleux des explorations. »
Phil
Vendredi 18 mars 2022 – Montée pleine lune aux RdN
Voici maintenant 15 ans, environ, que nous effectuons cette grandiose montée à raquettes ou à skis. Depuis les Cases jusqu'au chalet de naye-d'en-Haut. Nous l'avons vécu par tous les temps, y-c sous la pluie, l'année passée ! Mais là, je ne suis pas hypermotivé pour la refaire dans ces conditions. La pluie était telle qu'elle faisait écran à la lumière de nos lampes et restreignait la visibilité à quelques mètres. Difficile d'imaginer que cela nous a pris 30 minutes pour trouver le chemin qui permet de basculer de Bonaudon-d'en-Bas à la combe de Naye !
Par tous les temps, et par tous les chemins. Auparavant, depuis les Cases, nous suivions les poteaux de téléphone qui partaient selon les courbes de niveau, directement sur le pré de Basnaudon et la combe de Chenaussane, puis à travers un bois très pentu, vers Bonaudon-d'en-Bas. Mais les fils de téléphone ont été enfuis dans le sol et les autorités ont décidé d'abandonner ces sentiers qui sont retournés à l'état sauvage. Ainsi, maintenant, nous préférons suivre l'Hongrin par la route d'été et monter sur Bonaudon puis Praiso Medz.
Ce 18 mars, le temps est particulièrement clément. La neige est assez tassée. Maud, Manu et moi. La progression est facile et rapide. Le ciel est dégagé mais encore couvert de ce sable du sahara qui lui donne une couleur orangée sombre. Pour une fois, nous n'aurons pas d'hésitation dans les directions et chemins choisis. Nous faisons halte à Naye-d'en-Bas, puis dernière ligne droite sur Naye-d'en-Haut. La neige de la combe s'emplit de la lumière de la lune. L'ambiance est feutrée et magique. Quel contraste entre la traversée de la forêt et cette combe à présent nue et lisse de neige.
Naye-d'en-Bas Gouffre du Bois-Gentil
Nous arrivons vers 23h00 au chalet, après seulement 04h30 de montée. D'habitude, j'annonce cette randonnée entre cinq et sept heures d'effort.
Apéro, fondue et dodo. Redescente le lendemain matin sur Montreux.
Randonnée enchanteresse et hors du temps dans la combe de Naye.
Phil
Samedi 14 mai 2022 – 4ème explo au PdS – RdN
Jean-Marc, Maud, Patrick D, Miguel, et moi. Laurent D fait l'approche avec nous et porte du matériel. Merci Laurent.
Divers objectifs de l'explo :
. Escalade au-dessus de la Galerie Noire. JM et Miguel. Mais pas de suite. Jonction avec le haut du puits du Bassin.
. Séance photos dans les grands volumes du PdS. Patrick, Maud et moi. Puis exploration en pointe sous la Salle des Parapluies. Découverte d'environ 60m d'un réseau descendant jusqu'à la Galerie des Folias : sorte de cupules d'argile qui se forment dans des espaces sujets à des remplissages répétés d'eau argileuse. Merci à Patrick pour les photos.
P25 d'entrée
La galerie principale
Les Parapluies
Phil, 21.05.2022
Dimanche 20 février 2022 – 3ème explo au PdS – RdN
Jean-Marc, Sébastien, Maud et moi. Beau temps. Quelques nuages. Neige dure.
L'équipe est renforcée par Maud et Sébastien.
Le parcours hivernal est maintenant connu. Depuis la buvette de Jaman, nous effectuons l'approche en 40 minutes. Facilement, nous accédons au Puits et progressons dans la cavité jusqu'à la pointe. Nous avons décidé de suivre le réseau actif. Plusieurs ressauts nous font aboutir au bas d'un puits qui présente, sur son pourtour, à 1m50m de hauteur, une marque dans la roche. Il y a longtemps, il devait être rempli d'alluvions. Nous devinons que le «barrage» naturel a dû se fragiliser et le remplissage s'est dispersé en un temps relativement court. C'est le puits du Bassin. Le cheminement nous amène à une chatière en chicane qui débouche dans la salle suivante où nous retrouvons le ruisseau. Etrange ce passage... Et il n'y a pas d'autre accès. La salle est assez large, une dizaine de mètres. Plus bas, le ruisseau se perd dans une faille impénétrable. Cependant, quelques mètres plus haut, une galerie phréatique conduit à un passage resserré par des galets. L'étroiture sera facile à élargir. A côté, un petit puits, sondé 8-10m nécessitera aussi un élargissement.
Retour en arrière, dans la galerie d'accès à la Chatière. Dans son prolongement opposé, elle s'ouvre vers une galerie montante, de section circulaire, très sèche, creusée par endroits dans le silex et parsemée de sable. C'est la Galerie Noire.
Que de nouveaux objectifs pour les prochaines explos !
Phil, le 21.05.2022
Samedi 05 février 2022 – 2ème explo au Puits-des Squelettes - RdN
Jean-Marc et moi prenons le premier train à Haut-de-Caux et descendons à la buvette de Jaman. Ce sera le chemin le plus court pour rejoindre le PdS. Le temps et les montagnes sont couverts par des nuages qui se déchirent sur les crêtes. Les Gais Alpins se dessinent « en ombre chinoise » et donnent une apparence mystique.
Le manteau neigeux est stable. Nous rejoignons le bas de la falaise du PdS sans encombre. Lors de notre dernière explo, j'avais déséquipé la falaise d'accès et passé une cordelette dans l'amarrage afin de pouvoir remonter la corde depuis le bas. La neige s'est accumulée au bas de la falaise et a enfouit la cordelette. Il nous faut creuser afin de la libérer. Enfin, l'emprise dans la neige lâche. Nous faisons monter la corde, l'amarrons et accédons à l'entrée du PdS. Le puits a un tout autre jour sous la neige et la glace s'est formée dans les premiers 15 mètres de descente. Trop beau !
A deux, nous progressons rapidement dans la cavité jusqu'à la pointe : là où nous nous étions arrêtés, à -120, au bout de cette galerie descendante sur un trajet presque rectiligne.
La suite à découvrir se livre rapidement : une petite escalade de 5 mètres nous amène à une belle galerie fossile de 2m de large sur 4m de haut. Nous marchons sur du sable. L'ambiance est douce et les bruits sont étouffés. J'aime ces contrastes avec les galeries actives, bruyantes, parfois presque oppressantes si le débit de l'eau est grand.
Un peu plus loin, nous recroisons le ruisseau que nous avions perdu 100m en amont. Le méandre Noir et Sable réapparait avec ses même cachet et dimensions : une galerie d'1m50 de haut sur 1m de large, et un bon courant d'air descendant. Une lame de silex ferme, en partie l'entrée. A explorer.
Jean-Marc à l'équipement, moi à la topographie et la grotte qui montre peu à peu ses détours. Nous suivons maintenant la galerie fossile qui surplombe l'actif. Nous faisons halte à la Salle des Cratères : le remplissage argileux important de cet espace a été perforé par les ruissellements et a formé tels des cratères volcaniques. Certes de dimensions modestes, mais c'est l'idée qui me vient. Une chauve-souris occupe la salle. La galerie continue et nous amène devant de grands massifs stalagmitiques : les Parapluies. Ils se sont développés sur 3 étages, dans cette salle inclinée d'une quinzaine de mètres de long. Nous sommes sous le charme. Nous parcourons la salle : vers le haut du massif concrétionné, la paroi se redresse. Il faudra escalader pour déterminer d'où vient le ruissellement. Sur le bas de la salle, 2 petits puits d'effondrement nécessiteront une investigation.
Comme toujours, le temps passe...trop vite. Nous décidons de remonter à la surface. Une heure plus tard, nous sommes à l'air libre. Il est 19h00. Il fait nuit. Le ciel s'est complètement dégagé. Les étoiles scintillent. La neige durcie par le froid reflète la lumière de nos lampes frontales. Ce retour nocturne à skis ou en raquettes est un bonheur de plus. Seuls avec la montagne et le ciel. Il nous faut 2 heures de marche pour rallier les voitures à Haut-de-Caux. Nous sommes cuits mais heureux de nos découvertes.
Phil, le 21.05.2022
Explo première au Puits-des-Squelettes - Samedi 13 novembre 2021
07h00 : le réveil sonne dans le dortoir du chalet. Dehors, le brouillard et le vent dominent. Nous nous levons sans hésitation. Aujourd'hui, nous explorons le Puits des Squelettes !
Les kits sont prêts. Café et petit déjeuner. Nous nous habillons chaudement. Jean dort et gardera le chalet. Jean-Marc et moi quittons la chaleur du chalet et nous enfonçons dans les éléments climatiques, en direction de la crête de Naye. Nos sacs sont lourds de matériel d'équipement : 200m de cordes, des amarrages, le perfo, la trousse à spits, nos matos persos. Les bâtons de marche sont les bienvenus sur le chemin extérieur des Grottes de Naye : la fine neige tassée est glissante et la chute facile avec nos charges dorsales.
Nous atteignons la Case de Bonaudon sans encombre, puis la falaise d'accès au PdS. Nous rééquipons la montée. A l'entrée du PdS, nous réorganisons les kits et entamons la topo. Nous entendons, au loin, les copains approcher : Maud, Sybille, Eva, Nico, Laurent et Yvan nous rejoignent pour cette explo première. Ils sont montés ce matin par le train.
Les premières visées topo nous amènent à l'entrée du goulet de la désobstruction. Nous ne pensions vraiment pas que cela « donnerait » aussi vite. On s'y faufile, à présent, si aisément. Quelque quinze mètres de goulet, un petit ressaut et nous prenons pied dans la petite salle de la Découverte où nous nous sommes arrêtés le 05 septembre. Nous immortalisons ce moment.
Salle de la Découverte : de gauche à droite, d'arrière en avant : Maud, Sybille, Nico, Phil, Eva, Laurent, Jean-Marc, Yvan.
Jean-Marc et Maud équipent la suite : une vire-couloir de 6m de long pour 1m de large, richement décorée de silex noirs en relief. Nous la franchissons sur des blocs instables. Nous accédons à un P15 qui s'évase dans la descente. Une cascatelle s'écoule à mi-hauteur. Nous abouchons dans ce qui semble être une grande diaclase de 2m sur 15m de haut. Ce sont les dimensions moyennes de cette galerie principale que nous suivrons dans l'exploration de ce jour.
La topographie est suivie, à tour de rôle, par les explorateurs. Certains s'initient au dessin et à l'usage du Disto X.
La progression est une suite de ressauts. Nous atteignons un carrefour. De notre droite, arrive une autre galerie. Les bords sont glissants de moonmilch. Je devine une cheminée, quelques mètres plus loin. L’écho est puissant. Je ne peux pas m'approcher car il faudrait équiper. En contre bas, une arrivée d'eau fait affluent au petit ruisseau que nous suivions déjà. Les deux débits se rejoignent et plongent dans un puits incliné. Je descends et me trouve dans le bas d'un méandre. Je marche sur du sable fin étalé sur un sol de silex noir : le méandre Noir et Sable. Les dimensions se resserrent et le plafond descend mais je peux parcourir aisément le méandre. Nico me rejoint. Le chemin de l'eau est palpitant. Nous passons sous une arche basse en rampant et désescaladons un ressaut. Le méandre se resserre encore. Nous butons sur une chatière étroite qui forme un coude. Nico s'allonge dans l'eau et jette un oeil : le passage semble possible mais est peu engageant. La vapeur d'eau dégagée par nos combinaisons mouillées stagne dans la galerie. Il y a donc peu de courant d'air à cet endroit. Nous rebroussons chemin pour retrouver l'équipe. Nous reviendrons pour topographier ce méandre.
Les copains ont suivi l'axe principal, plus horizontal et plus grand, de la cavité. Ils décrivent avoir parcouru le haut du méandre qui s'élargit. Il faut progresser en opposition. La suite devient scabreuse sans équipement. Ils prolongent la topographie jusqu'à ce point et décident de faire demi-tour. La fatigue se fait sentir et le temps passe toujours vite.
La remontée de la cavité se fait sans difficulté. Nous déséquipons le P5 d'entrée et la corde extérieure en falaise. Nous installons une cordelette dans un anneau afin de pouvoir rééquiper l'accès, par le bas.
Il fait nuit et il pleuvine. Il nous faut 1 heure pour remonter la combe de Bonaudon, puis les passerelles et rallier le chalet.
Quel bonheur d'être accueilli dans le chalet chauffé. Il y a la musique et l'apéro est servi ! Tous les copains sont là. Thomas a rejoint le groupe. Jean nous a préparé un top spaghetti bolognèse. Nous trinquons aux découvertes du jour.
La topographie, dans une première évaluation, montre un développement de la cavité de 200m pour une profondeur de -120m, et ça continue... Cette grande diaclase se développe sur une inclinaison de 30 degrés selon une direction plein Est. Nous sommes sous la combe de Naye et nous dirigeons vers le chalet de Naye-d'en-Bas.
A suivre...
Phil, le 02.12.2021
Action Groupe Patrimoine Vaud - 22-23 octobre 2021 - RdN
Dans le cadre de la convention avec l’état de Vaud, le SCNaye a été sollicité, via Amandine (qui travaille à l’Isska), pour inspecter des sites karstiques dépollués ou potentiellement pollués. Il faut réaliser un rapport d’inspection et parfois, un plan de dépollution. Les rapports effectués seront rétribués par le canton.
Les 5 volontaires du SCNaye : Amandine, Maud, Michael, Laurent et moi.
Nous nous étions réunis, une 1ère fois, le 09 septembre, afin d’aller inspecter 6 sites karstiques à Ollon et à Ormont-Dessus. Ces 2 journées d’octobre, les inspections auront lieu aux Rochers-de-Naye : 3 cavités (grotte du Glacier, Dépotoir, grotte du Petit Lac) et 2 dolines (doline du Bassin, doline du Chalet), aux alentours du chalet de Naye-d’en-Haut. Vendredi, Amandine, Michael et moi, inspectons 4 des 5 objectifs. Le site le plus remarquable est la doline du Chalet (à 30m à l’Est du chalet bas de Naye-d’en-Haut) : la doline de 6m de diamètre environ présente des déchets divers qui affleurent au travers des cailloux. En soulevant quelques pierres, nous nous apercevons qu’il y a matière à organiser une vraie dépollution.La tâche ne sera pas aisée étant donné le mélange de pierres, de terre et de déchets. Il faudra probablement creuser (avec une pelle rétro) sur 2m de profondeur pour vérifier l’importance de la pollution.
Le soir, apéro et fondue au chalet, comme il se doit.
Le samedi, nous sommes rejoints par Laurent. Amandine repart en plaine. L’objectif de la journée est la visite de la grotte du Petit Lac et le prélèvement d’échantillons d’eau en différents points. Nous choisissons le confort des combinaisons néoprènes. Nous construisons une perche afin de prélever de l’eau provenant de la cascade qui se jette, en face, dans le petit lac du fond. Par chance, le temps est sec. Laurent et moi descendons dans la cavité sans difficulté. La voute mouillante est « ouverte » (20cm d’espace entre l’eau et la voute), mais l’eau est quand même fraiche! Nous accédons à la salle du petit lac (4x6m sur 15-20m de haut). Nous équipons et effectuons les prélèvement comme prévu. Cette petite grotte est bien jolie avec son lac. Nous nous promettons d’y revenir et de plonger afin de prospecter le fond. Il y a longtemps, le lac a été plongé sans y trouver une issue pénétrable. A refaire pour le fun…
Pique-nique au soleil. Rangement du chalet. Marquage des cordes et vérification des longueurs. Il fait beau. Nous en profitons pour nous exercer sur cordes, au pylône du ski-lift. Un super we.
Phil
Puits-des-Squelettes Naye 05-09-2021
Nous sommes quatre motivés pour aller creuser au PdS : Maud, Thomas, Nicolas (Boisard) en visite aux Rochers-de-Naye, et moi.
Sur la pointe de la désobstruction, l’équipe s’organise rapidement. Nico va sur le front : 1 gros bloc doit d’abord être évacué. Cela lui offre l’occasion de son baptème de tic-boum. je suis sur le poste intermédiaire et transfère les bidons et les blocs à Maud et Thomas qui sont à l’extérieur de la galerie et les tractent au-dehors.
Après 1 heure de creuse, environ, Nico me demande : « as tu pris les boules de Noel avec toi!? ». Il lui semble que le couloir s’élargit, soudainement, rudement bien… En effet, quelques bidons plus tard, l’étroit goulet de courant d’air a fait place à une sorte de méandre large d’un mètre et incliné. En mode « toboggan-opposition », nous le désescaladons facilement. nous parvenons à 1 petite salle de 3x3m. Plus loin, un couloir d’éboulis laisse suggérer, au-delà, une ouverture comme un puits. Nico lance un caillou. Nous l’entendons rebondir. Incroyable : au bas mot, il y a 30m de chute !! Nico propose lui une profondeur de 40m. Marcher sur les éboulis semble hasardeux. Il faut installer une vire-main courante. Mais nous n’avons pas de matériel… Donc, la profondeur sera vérifiée lors de la première exploration…
C’est une sacrée belle découverte. Nous sommes arrêtés en haut d’un P30. Il y a un écho magistral et un sérieux courant d’air nous fait face en haut du puits ! Il y a doit y avoir des volumes énormes là-dessous !
Faute de matériel pour équiper, nous faisons demi-tour et allons fêter ça en bas du P28. J’avais prévu, en revanche, l’apéro et la fondue. Nous trinquons à cette découverte et rêvons aux explorations prochaines.
Je me suis un peu trop lâché sur le vin blanc et la remontée aux jumars s’avère quelque peu délicate, même si 10min plus tard j’accède à la sortie du PdS. J’aurai donc appris que vin et spéléo ne doivent, préférentiellement pas, être appréciés ensemble…hips…
Retour à la Buvette de Jaman pour un dernier pot. Nous fixons la date de la première explo : la première disponibilité commune est le 13 novembre. Bon… Il va falloir attendre 2 mois et 1 semaine pour explorer le PdS !! Pour sûr, nous allons avoir le temps de rêver avant de savoir. L’imagination va aller bon train. L’impatience va se faire torture. Cette attente m’apparait comme un challenge plus difficile à relever que n’importe quelle sortie spéléo longue ou éprouvante. Soit…
Les copains du SCPF qui ont participé à la désob ces 2 dernières années, seront aussi conviés.
Au
total, 6 sessions de désobstruction auront été nécessaires pour passer l'obstacle.
Phil
WE 14-15 août 2021 Rochers-de-Naye
Laurent, Thomas, Philippe
Temps superbe, les 2 jours.
Samedi 14 : Pour varier, nous parquons le véhicule au Col de Chaude. 1h de marche et nous sommes au chalet de Naye-d'En-Haut.
Ré-équipement du gouffre du Tunnel des Skieurs. Jolie visite, assez
verticale, avec une jolie grande salle entre les 2 puits principaux.
Beaucoup de blocs instables. La cavité se termine sur une niche sans
suite possible. Nous effectuons une mini dépollution : les
derniers visiteurs ont laissé des immondices, restes d'un
pique-nique (?). Bouteilles de PET, boites de conserves, plastiques,
piles... Tout cela bien puant ! L'équivalent d'un sac poubelle
de 40 L.
Pour la visite : 2 C40, 7 plaquettes/maillons (Tilkas en place), 1 sangle/mousqueton.
Retour au chalet. Apéro aux Chalets Brûlés. Eau à 22°C . Le top ! On termine les agapes sur la crête avec le soleil et la vue sur la Dent de Jaman.
Retour au chalet pour un super spaghetti bolo.
Dimanche 15 : Nous descendons vers Naye d'en Bas, à la recherche de la Grotte du Casque. A trois reprises, nous descendons en rappel, dans les prés herbeux pentus, depuis la crête qui sépare la combe de Naye de la combe de Bonaudon. Les coordonnées de la cavité, inscrites dans l'inventaire, ne semblent pas justes. Nous suivons le descriptif d'accès. En vain. Nous ne trouvons pas la cavité. Nous avions, auparavant, repéré un porche, au-dessus du Puits des Squelettes. Ce pourrait être la Grotte du Casque. A la prochaine investigation, nous suggérons : suivre le chemin de Naye d'En Bas. Là où il touche la crête, descendre 40m dans la pente et tirer à l'horizontale en direction de l'amont de la combe. Il y a une falaise bien distincte, au pied de laquelle s'ouvre le porche.
Pique-nique au gouffre du Bois Gentil, avec la famille Jutzet qui nous a rejoint. Petite désob et retour au chalet.
Rangement du chalet, lavage des cordes. Puis retour au Col de Chaude par le Plan d'Arenaz.
Phil
Mini camp SCNaye-SCPF Rochers-de-Naye 2-3-4 juillet 2021
Ont participé au we : Jean-Marc, Cyril, Yvan, Ève, Abi, Roman, Maud, Sybille, Thomas, Phil.
. Vendredi 2 : Cyril, Maud et moi accédons à l’entrée du Puits des Squelettes, Revers des Chercheurs, par la vire herbeuse. Le cheminement est aisé mais risqué : une glissade-roulade sur l’herbe serait fatale. Nous sécurisons les passages trop délicats avec une corde. Le belvédère sur la combe de Bonaudon et la Case est magnifique. Nous rééquipons le Puits des Squelettes : P5 et P28. Au fond, nous nous engageons dans la galerie où la désobstruction est en cours. Le courant d’air sortant est incroyable ! Initiation de Maud au tic-boum, avec Cyril. Au retour, afin de shunter la vire herbeuse scabreuse, nous équipons la descente de la falaise sous le Puits. L’accès se fait bien.
Le
soir, fondue et fête au chalet.
Samedi 3 juillet: 1 équipe se destine au Puits des Squelettes. Cyril, Jean-Marc, Thomas et moi partons à la Grotte du Crâne, vers Naye d’en Bas. JM et moi descendons au fond. Nous tâchons de gratouiller un peu. La désobstruction s’annonce conséquente. Et le conduit horizontal étroit que l’on entrevoit est dans de la roche en place. Un minage serait long et fastidieux.
Nous nous mettons ensuite à la recherche de la Grotte du Casque, dans le pré herbeux au départ du sentier des Couronnes. La pluie atteint notre motivation. Après 2 essais infructueux de descente sur corde, nous décidons de retourner au chalet en baguenaudant dans la combe.
Le soir, spaghetti bolognaise et meringue double crème.
Dimanche 4 juillet: nous retournons au Puits des Squelettes et poursuivons la désobstruction. Nous passons le premier obstacle et atteignons 1 niche. La suite du conduit est horizontal et part sur la gauche. Il faut tirer des blocs et de la terre avec la pelle et le bidon. Du job reste à faire…
Super we. Bonne ambiance. Temps mouillé.
Phil le10.08.2021
Prospection Rochers-de-Naye 25-04-2021
Voici le compte-rendu du dimanche 25 avril dans la combe de Naye. Mickaël et Phil. Beau temps.
Visite et topographie de 2 cavités non répertoriées. Vers Naye-d’en-Bas.
Trou de l’Ermite : En amont du chalet de Naye d’en Bas, 50m en oblique. S’ouvre en hiver. 1 petite salle sur 2 étages. Développement 15m. Profondeur -10m. Au fonds, peu de courant d’air.
Grotte du Crâne : Trouvé au fonds un beau crâne de vache, et pourtant, pour pénétrer la cavité, il a fallu se faire étroit ! 15m au dessus du chemin entre Naye-d’en-Bas et les Chalets Brûlés. S’ouvre en hiver. L’entrée n’est visible que lorsque l’on est dessus. 1 petite salle suivie d’un joli P5 qui donne sur un couloir descendant terminal. Ossements. Le plancher est meuble et laisse entrevoir une suite sous les gravats. Une mini galerie horizontale impénétrable avec courant d’air entrant. Ambiance gouffre. Désobstruction à envisager. Développement 20m. Profondeur -12m.
Phil
Mini camp SCNaye-SCPF aux Rochers-de Naye 3-4-5 juillet 2020
Vendredi soir, j'accueille Hervé et ses 2 enfants, Eloise et Romain. Arrivent ensuite Abiella et sa tante Daniella.
Samedi, j’emmène toute l'équipe dans la grotte du Glacier pour visiter la Galerie des Sources. Nous nous arrêterons en haut du couloir au sol de calcite, donc presque au bas du P35.
Nous retrouverons ensuite Yvan, Jean-Marc, Rose-Angela et leur enfant Cédric. Pique-nique dans la combe de Bonaudon, au soleil.
Passage au trou de la Marmotte afin de constater le résultat du minage de Cyril et Amandine effectué 1 an auparavant. L'étroiture reste peu engageante et une grosse flaque se trouve juste dans le passage. Je me lance malgré tout. Je parviens juste à me tremper mais ne passe pas. Pourtant, il y a 15 ans, avant que l'explosif n'agrandisse le passage, j'étais allé de l'autre côté ! Il faut croire que je n'ai plus ni le corps, ni l'esprit... Bref, le trou de la Marmotte n'est pas très encourageant.
Objectif du jour : retrouver le Puits des Squelettes, exploré et topographié, il y a 40 ans par Daniel Masson. L'intérêt est que sur la topo, Masson décrit un bon courant d'air. A l'époque, il y avait bien d'autres explos plus faciles et il n'utilisait pas les technologies d'aujourd'hui...donc c'est à aller contrôler. Le puits se trouve, sur le sentier des Couronnes, qui relie directement la case de Bonaudon à Naye d'en Bas. Après plusieurs essais infructueux d'escalade pour monter dans les pentes herbeuses très raides, nous trouvons enfin la bonne voie. Le passage se trouve une soixantaine de mètres en amont du trou de la Marmotte. Il s'agit d'une pente herbeuse mêlée de rochers. On parvient sous une belle paroi que l'on suit à main droite sur 50 m (dans le sens aval de la combe). Arrivé dans un pré très pentu, il faut descendre en oblique, vers la gauche jusqu'à un bosquets d'arbres, dont un grand sapin. Le Puits des Squelettes se trouve en dessous de ce bosquet. Nous sommes juste à l'aplomb du trou de la Marmotte. Yvan, Jean-Marc et moi équipons et descendons un joli P32 de section 10x3m environ. On prend pied dans une large salle. Il y a peu de progression mais on constate un fort courant d'air dans un petit couloir bas latéral. Nous entreprenons une désobstruction : essentiellement des blocs, petits et gros qui nécessitent l'usage du tic-boum. Après 1h de désob, nous sommes dans un couloir bas. On devine après 3m, que le plafond plonge. C'est de là qu'émane le courant d'air +++. Très intéressant. Désob à poursuivre. Matériel nécessaire : pellette, piochon, bidon rectangulaire-corde, sangle, marteau-burin, tic-boum, perfo. Equipement : 4 amarrages goujons-plaquettes, C45. Pour le retour, Jean-Marc et moi décidons de poursuivre la montée sur le sentier des Couronnes : très raide et aventureux.... A ne pas conseiller. On débouche dans la combe de Naye.
Samedi soir : méga-fête au chalet avec musique, boissons et baignade de minuit.
Dimanche,
balade dans la combe, pique nique au Gouffre
du Bois Gentil. La
désob avance. Il faut redescendre 2 bidons, piochon, pelle (corde en
bas ok). Il reste 2m de creuse (section 80cm de large sur 80cm de
haut. On pourra ensuite atteindre une galerie avec un plafond plus
haut. La galerie est bien dessinée. Courant d'air+. A suivre...
Super we.
Phil
Stamm du camps au Lapi di Bou
Participants : Manu, Miguel, Stéphane, Amandine
Le secrétaire et la caissière en visite aux Rutelins (NE)